Désarticulé
Désarticulé
De son corps mince, le sang est expulsé
Sur sa peau fine, le monstre est blessé
Ses organes pourris au jour dévoilés
Sa langue à demi pourrie sur sa bouche vient balancer
Ses yeux jaunes dont les pupilles sont tombées
De son ventre ouvert jaillissent des barbelés
Sur ses jambes, on peut voir les tendons sectionnés
D'une démarche chaloupée, il continue d'avancer
Non sans un râle de douleur à chaque pas
Cette créature frayant son chemin de l'au-delà
Ses griffes raclant les murs en sonnant le trépas
Il est imaginaire mais peut-être qu'un jour on le croisera
F.B